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Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, Article 12

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:pp: La garantie des droits de l?homme et du citoyen nécessite une force publique ; cette force est donc instituée pour l?avantage de tous, et non pour l?utilité particulière de ceux à qui elle est confiée.
:pp: Comme je le disais dans les commentaires du préambule, si chacun connaissait comme il se doit la DDHC dans la lettre et l'esprit, chacun serait donc plus responsable par la connaissance de ses droits et de ses devoirs qui passent par le respect des libertés, des siennes comme de celles des autres. Comme c'est très loin d'être le cas pour une grande majorité de la population, cela a des conséquences qui se répercutent sur l'ensemble du corps social.

On peut facilement présager qu'avec cette connaissance enseignée dés le plus jeune âge, nombres de délits et infractions de notre quotidien ne seraient pas. Nos tribunaux regorgent d'affaires stupides, telles que les disputes de voisinages qui ne peuvent se résoudrent amicalement que par méconnaissances des droits de l'homme et des libertés. Ces cas et d'autres encore en surnombre obligent l'état à multiplier l'effectif des forces publiques, police et armée, mais aussi celle des tribunaux en juges et avocats. Le nombre de lois augmentent sans cesse et la répression se fait de plus en plus forte. Dans cette mécanique infernale, la force publique devient une force répressive qui sert davantage les intérêts de ceux qui en ont la responsabilité. Mais il ne suffit pas de dire les choses, il faut aussi les démontrer.

Un jeune adolescent s'est vu agressé par trois autres un peu plus vieux. Pendant que l'un humiliait la victime verbalement et physiquement, l'autre filmait la scène. Les parents de la jeune victime sont allés porter plainte à la gendarmerie. Résultat ? Sans suite, et pour les agresseurs pourtant connus de la gendarmerie pour d'autres méfaits et pour la victime qui avait une grosse plaie au genou, un pantalon déchiré et surtout un choc émotionnel qu'il trainera toute sa vie puisque les coupables ne furent jamais condamnés. Les parents qui ont demandé réparation pour les préjudices subit ont eu pour seule réponse que les parents de l'agresseur étaient d'un milieu très pauvre et que le juge n'avait pas souhaité donner suite à cette requête.

De nos jours, si vous êtes très pauvres ou très riches, la loi se détournera à votre profit. Si vous êtes de classe moyenne, on vous rétorquera que vous n'êtes pas censé ignorer la loi et vous serez condamné plus durement que n'importe qui d'autres. Un autre exemple flagrant... Si un président ou un premier ministre se rend dans une ville, le préfet organise à grand coup de CRS et de gendarmes la sécurité du visiteur. Par contre, si tard le soir dans une banlieue chaude, vous appelez la gendarmerie pour une agression, il est fort probable que l'on vous réponde que toutes les brigades sont en mission loin de là. Zut, c'est pas de chance !

La justice et la force publique doivent marcher de concert. S'i l'un et l'autre n'ont aucune notion des droits de l'homme, dont la sécurité est un de ces droits (art 2), alors c'est la porte ouverte à tout et n'importe quoi. Dans le cas de l'enfant maltraité, une réparation quelle qu'elle soit devait être imposée à la hauteur du préjudice, même si elle n'était pas d'ordre financière. Ceci pour plusieurs raisons. 

1 - Décourager le délinquant à reproduire ce genre de méfaits.
2 - Obliger les parents à se montrer plus responsables envers leurs progénitures.
3 - Rassurer l'enfant agressé par la force de la justice qui prend soin de sa sécurité.
4 - Exemple donné à d'autres délinquants pouvant les décourager.
Au lieu de cela, nous aurons :
1 - Réitération de méfaits plus importants de l'agresseur.
2 - Démission des parents devant la violence grandissante.
3 - Encouragement de l'agressé ou des parents à se faire justice soi-même.
4 - Exemple d'impunité encourageant d'autres délinquants.

Voilà pourquoi cette force publique, avec celle de la justice, est instituée au profit de tous et non à la seule utilité de ceux qui en ont la charge et la responsabilité. Chaque injustice prononcée est le terreau fertile aux fruits du chao et qui, comme chacun le sait, a tendance à se répandre beaucoup plus vite que le doux fruit parfait de la Justice. Si ce doux fruit demande des heures de labeurs, la ronce se propage sans effort.

Même si je dois me répéter, la justice est l'affaire de tous et cela commence par une connaisance parfaite de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Sauf si vous comptez sur des avocats incapables à vous rendre justice et dont le sourrire niaiseux et narquois apparait dés que vous évoquez la DDHC de 1789. Ce qui est malheureusement une généralité.
:pp: :by:
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