NetBlogRadio \"Motor FM\" - L\'affaire des officiers Algériens d\'AbdelKader Rahmani.

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PROLOGUE du Lt Général AbdelKader Rahmani                            

Amazigh : L'Homme Libre : ( Auteur / Acteur  ... / Fondateur ...)

 L'Affaire des Officiers Algériens Personnalités ayant soutenu L'Affaire des Officiers Algériens

                       Éditions Trois Mondes : Private message : akrblog@hotmail.fr
                                               http://univers-ignorance.blogspot.com/

 

 

          Le 1er mars 1957, un officier de l'armée française sort de forteresse, en transit pour la prison de Fresnes.

          Il vient d'être inculpé d'entreprise de démoralisation de l'armée. Il s'est rendu coupable d'avoir écrit au président de la République, René Coty, pour lui offrir ses services de médiation entre l'armée française et le peuple algérien, en vue de faire cesser la guerre.

          À sa boutonnière, la Légion d'honneur, acquise sur les champs de bataille. Aux poignets, les menottes. « J'échouai au fort Saint-Denis, écrira-t-il, dans la cellule où le général de Bollardière m'a succédé. Une bonne poignée de mains entre huit gendarmes, dont quatre pour moi qui m'emmenaient à Fresnes enchaîné, et quatre pour lui... Or, la mise des menottes est formellement interdite en cas d'arrêts de forteresse. » Mais cet officier est soumis à un traitement de faveur... Car lui, il est algérien ! L'histoire de ce refus, il l'écrira dans un livre paru au Éditions du Seuil en 1959, saisi dès sa sortie : L'Affaire des Officiers Algériens  "Le temps du mépris, l'action, le bouc émissaire, seconde prison, les conditions de la paix ... "Depuis 1832 les Algériens ont servi le drapeau tricolore sur les quatre continents, pour la plus grande gloire de la France...Aujourd'hui, entre Berlin et Ajaccio, Rabat et Tunis, ces Algériens sont des otages. Pourquoi ? Comment ?....."" .

          Le 25 janvier 1959, L'Express commente :

« Ce petit livre a fait dans les états-majors parisiens l'effet d'une bombe... »

          Il avait pourtant choisi l'armée par idéal, dans l'espoir de démontrer la valeur des Algériens, et d'amener à briser l'exclusion qui les frappait au sein de cette même armée. De la montagne kabyle « Tidelsine » du cap Aokas, il est issu d'une grande famille maraboutique.

          Son père est docteur en lettres, Professeur de Français, d'Arabe, de Berbère , et de Touareg à la Faculté d'Alger, Professeur à l'École Normale des Instituteurs de la Bouzaréah, - Officier de la Légion d'Honneur - palmes académiques - Président du PEN CLUB de l'Algérie .

          Quand il pose son acte de refus, en 1956, il a derrière lui une longue carrière militaire jalonnée de discriminations qui frappent les officiers « indigènes » : « En 1939-45, mes frères et moi-même étions sous l'uniforme français contre Hitler. Mes frères ont été démobilisés, moi j'ai, fait carrière... ».

          Au génocide des événements de Sétif 1945, les colons les avaient inscrits sur la liste des condamnés algériens à projeter de 600 m d'altitude par avion sur les pics des gorges de K errata du seul fait qu'ils avaient le certificat d'études primaires à titre indigène, donc trop évolués et dangereux pour la France.

          Leur présence dans l'armée les sauva. « Au lendemain du débarquement allié en Afrique du Nord, j'ai été versé dans l'armée corps franc au grade de brigadier au lieu d'aspirant,comme tous mes camarades Français, et nommé instructeur au cours des élèves aspirants à Saint-Cyr repliée à Cherchell. J'ai été cassé parce que j'étais algérien : il était interdit à un Algérien d'instruire ou de commander un Européen. » « Du fait de mon origine algérienne, un cycle d'études initialement de deux ans en temps de guerre fut prolongé, sans autre motif de deux ans, soit : quatre ans d'école, donc deux ans de grade soustraits. À la sortie, je fus promu, par décret du 20 octobre 1948, sous-lieutenant nord-africain de réserve au lieu d'active. À cet effet, j'ai été contraint de renoncer à ma nationalité française, accordée en 1944 par le général de Gaulle, pour ne pas perdre mon grade, qui fut alors octroyé au titre de "Nord-africain"... »

          En 1948, il intègre, avec trois autres Nord-africains, l'école des officiers de l'arme blindée et de cavalerie de Saumur, jusqu'alors interdite aux indigènes.

          Une note de service du 19 octobre 1948 les informe de l'autorisation « enfin arrivée » de porter le képi, interdit aux officiers d'origine nord-africaine. « Ma promotion légale et automatique au grade de lieutenant aurait dû se faire le 20 octobre 1950. Elle n'eut lieu que le 1" janvier 1952, par une discrimination notoire qui me fut imposée, sans aucune autre issue. Je suis le seul et le premier officier à avoir fait la Corée en tant qu'officier de l'ONU. La France refusait l'accès des Nations Unies aux officiers indigènes de ses colonies. Je me suis battu, j'ai réussi. La Légion d'honneur me fut octroyée en 1956, sous la rubrique "Militaire servant sous statut spécial", alors que le décret du 13 décembre 1950 du JO n° 296, p 12785 est formel : "Admis dans les cadres français avec son grade et son ancienneté de grade à compter du 1" janvier 1950." Il est d'autant plus inconcevable que six ans plus tard je fusse classé "sous statut spécial indigène". »

          En 1954, c'est le déclenchement de la révolution algérienne.

« J'ai proposé au haut commandement de donner aux soldats et aux cadres des cours d'initiation aux mœurs, coutumes et religions nord-africaines. Je voulais éviter une guerre d'ignorants. Ce fut une proposition accepté, puis annulée 4 Mois après, parce que, j'évoquais l'histoire et la civilisation anciennes de l'Afrique du Nord ".

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I) PROLOGUE du LT-Général AbdelKader Rahmani / Amazigh : L'Homme Libre .

II) Abdelkader Rahmani est un Algérien, officier de l'armée française .

III)       l'Affaire des Officiers Algériens :

a) Abdelkader Rahmani, officier FSNA – Français de souche nord-africaine – de l'armée française :

b) Abdelkader Rahmani, école d'élèves-Officiers Indigènes Algériens et Tunisiens ( E.O.I.A.T.) de Bou Saada, 1944 :

c)   Contexte :

d) Le Temps de la Révolte :

e) En janvier 1957, ils décident d'écrire au président de la République Française :

f) En prison :

g) En liberté provisoire, et assigné à résidence surveillée :

h) Le Temps du Refus :

i) De nouveau en prison :

j) Le Temps de la Libération :

k) Conséquences du Refus :

 

PROLOGUE du Lt Général AbdelKader Rahmani                            

Amazigh : L'Homme Libre : ( Auteur / Acteur  ... / Fondateur ...)

 L'Affaire des Officiers Algériens Personnalités ayant soutenu L'Affaire des Officiers Algériens

                       Éditions Trois Mondes : Private message : akrblog@hotmail.fr
                                               http://univers-ignorance.blogspot.com/



20/01/2010
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